Les ressortissants français disposent d’un droit de libre circulation dans la plupart des pays membres de l’Union européenne ou UE. Comprenez que les formalités changent d’un État à l’autre. Puis, il y a aussi les non-membres qui ouvrent leurs frontières. Voici les détails.
Disposer d’une carte nationale d’identité valide
En principe, il faut tout simplement une carte nationale d’identité ou CNI pour voyager dans la majorité des pays membres de l’Union européenne. Veillez tout de même à vérifier le délai jusqu’auquel votre CNI restera encore valide. Elle devra normalement l’être pendant les 10 ans qui suivent sa délivrance. Passé ce temps, il faudra penser à remplacer votre carte d’identité. Sachez qu’en dehors des contrôles frontaliers, la pièce d’identité peut aussi être demandée à l’hôpital ou dans l’administration.
Union européenne, Espace Schengen et pays européens
Sachez qu’il y a une différence entre le territoire formé par le pays de l’Union européenne et l’Espace Schengen. Cette dernière indique la zone de libre circulation. Elle s’étend sur des pays non membres de l’UE. De ce fait, vous pourrez voyager en Suisse, Norvège ou en Islande uniquement avec une pièce d’identité. Certains pays des Balkans accueillent également les ressortissants européens voyageant avec une CNI. Par contre, il faut un visa pour la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie et le Kosovo.
Cas des voyageurs mineurs déplaçant dans le continent
Si les touristes majeurs peuvent librement circuler en général, les mineurs font parfois l’objet d’un contrôle. Les jeunes voyageurs doivent ainsi se munir de leur passeport et de leur carte nationale d’identité. Dans certains cas, les douaniers posent des questions pour prouver l’autorité parentale des parents. Cela arrive surtout si le nom des adultes et des enfants est différent. Le livret de famille peut servir de pièce justificative. Enfin, il est préférable d’avoir une carte européenne d’assurance maladie ou CEAM.